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Acclimatons-nous à notre époque sans perdre notre âme. Soyons exigeants, ne laissons rien ni personne nous arracher à nous-mêmes. Doutons de tout jusqu’à ce que notre doute ait l’audace qu’il faut de frapper aux portes de la certitude sans avoir peur des vertiges de l’incertitude. Marions-nous obstinément à la frugalité sans nous contredire et sans permettre un jour à nos ancestrales démesures de faire surface. Assemblons-nous harmonieusement, domptons nos conflits et apprivoisons nos haines, nos envies et nos jalousies. N’ayons jamais honte ni froid aux yeux d’étaler, sur le tapis rouge de la sincérité, nos faiblesses et les contempler pour découvrir comme elles sont banales et combien il est facile de nous en défaire ! Apprenons à nous éclipser doucement sans bruit, quand le brouillard de l’hypocrisie de nos proches, de nos amis, de nos voisins ou de nos connaissances, commence à obscurcir l’entendement. Gardons- nous des âmes ruinées qui n’inspirent qu’aveuglement, injustice, horreur et prompts jugements infondés. Habitons des idées fabuleuses, envoûtantes et délicieuses, tout en étant convaincus de leurs fugitives éphémérités. I
Si je vous dis tout cela, cher lecteur, c’est tout simplement parce que la vie m’a appris à ne jamais avoir confiance en ce qu’elle m’a appris. Tout ce qu’elle m’apprend aujourd’hui, viendra demain et m’apprendra le contraire : tout est vrai et rien, hélas, ne l’est toujours ! Tout est faux et rien, heureusement, ne l’est sempiternellement. Tout est question du temps car avec ce dernier le beau devient laid, le sûr devient doute et…Que sais-je encore ? Existe-t-il réellement une frontière entre la beauté et la laideur? I
Extrait de mes: Folies OmariennesAcclimatons-nous à notre époque sans perdre notre âme. Soyons exigeants, ne laissons rien ni personne nous arracher à nous-mêmes. Doutons de tout jusqu’à ce que notre doute ait l’audace qu’il faut de frapper aux portes de la certitude sans avoir peur des vertiges de l’incertitude. Marions-nous obstinément à la frugalité sans nous contredire et sans permettre un jour à nos ancestrales démesures de faire surface. Assemblons-nous harmonieusement, domptons nos conflits et apprivoisons nos haines, nos envies et nos jalousies. N’ayons jamais honte ni froid aux yeux d’étaler, sur le tapis rouge de la sincérité, nos faiblesses et les contempler pour découvrir comme elles sont banales et combien il est facile de nous en défaire ! Apprenons à nous éclipser doucement sans bruit, quand le brouillard de l’hypocrisie de nos proches, de nos amis, de nos voisins ou de nos connaissances, commence à obscurcir l’entendement. Gardons- nous des âmes ruinées qui n’inspirent qu’aveuglement, injustice, horreur et prompts jugements infondés. Habitons des idées fabuleuses, envoûtantes et délicieuses, tout en étant convaincus de leurs fugitives éphémérités. I
Si je vous dis tout cela, cher lecteur, c’est tout simplement parce que la vie m’a appris à ne jamais avoir confiance en ce qu’elle m’a appris. Tout ce qu’elle m’apprend aujourd’hui, viendra demain et m’apprendra le contraire : tout est vrai et rien, hélas, ne l’est toujours ! Tout est faux et rien, heureusement, ne l’est sempiternellement. Tout est question du temps car avec ce dernier le beau devient laid, le sûr devient doute et…Que sais-je encore ? Existe-t-il réellement une frontière entre la beauté et la laideur? I
Mustapha EL OMARI du Maroc
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