Avez-vous remarqué, mon cher ami, que la plupart de ceux qui font le mal, le font bien?
J’en avais fait moi-même la triste constatation, en effet.
N’est-il pas notoire qu’un tel constat soit d’autant plus valable aussi bien pour les exemples de l’histoire qu’en ce qui concerne l’ère contemporaine?
Je l’avoue
Cette tendance à bien faire le mal, n’est-elle pas observable chez ceux que l’on considère « des grandes personnalités du monde » que chez les gens bien ordinaires que l’on croise dans la vie quotidienne?
A quelques exceptions près, effectivement, je n’irais pas jusqu’à dire le contraire
Puisque nous sommes d’accord sur ce constat, iriez-vous jusqu’à me nommer les raisons fondamentales qui, somme toute, font que les gens du mal s’arrangent quasiment toujours à le faire bien?
Je ne saurais prétendre, mon ami, que ma réflexion d’ordre psychosociale sur les origines de ce phénomène comportemental soit suffisamment mûre pour me permettre de discourir sur les causes qui l’ont vu naître chez l’espèce humaine. Néanmoins, il parait de prime abord - si vous me permettez une telle hardiesse - que l’une des causes possibles et envisageables serait la volonté.
Voilà qui est intéressant comme avenue, pour quelqu’un de modeste comme vous l’êtes, il parait que vous êtes sur la bonne voie. Pourriez-vous développer?
J’ajouterais que par volonté, j’entends ce désir profond chez les instigateurs du mal intrinsèquement lié à un autre type de désir - narcissico-obsessionnel - les amenant - par tous les moyens - à arriver à leur fin ultime: celle de voir leur œuvre bien réussie.
Et, selon vous, c’est cette volonté de ne pas seulement faire le mal mais aussi - et peut-être surtout - de bien l’accomplir, qui serait la cause du phénomène qui nous occupe?
Elle n’en serait certainement pas l’unique cause, le comportement des humains étant une chose bien plus complexe. Il n’en demeure pas moins vrai, que l’hypothèse de la grande - O combien maléfique - volonté de faire le mal et de le faire bien semble séduisante et mérite notre attention.
Je suis séduit, sans l’ombre du doute. Tout compte fait, ne sortirions-nous pas tous gagnant, si l’on essayait de tirer une petite leçon de cet exemple?
Je n’aurais nulle leçon à vous donner, vous qui me devancez en âge et en savoir.
Alors j’irais de l’avant en prenant l’exemple sur les faiseurs du mal.
Je vous écoute
Cher ami, dans l’avenir, si vous vous engagez dans un acte qui vous paraît bien, tâchez de ne point le faire mal!
Noté.
M.C.
J’en avais fait moi-même la triste constatation, en effet.
N’est-il pas notoire qu’un tel constat soit d’autant plus valable aussi bien pour les exemples de l’histoire qu’en ce qui concerne l’ère contemporaine?
Je l’avoue
Cette tendance à bien faire le mal, n’est-elle pas observable chez ceux que l’on considère « des grandes personnalités du monde » que chez les gens bien ordinaires que l’on croise dans la vie quotidienne?
A quelques exceptions près, effectivement, je n’irais pas jusqu’à dire le contraire
Puisque nous sommes d’accord sur ce constat, iriez-vous jusqu’à me nommer les raisons fondamentales qui, somme toute, font que les gens du mal s’arrangent quasiment toujours à le faire bien?
Je ne saurais prétendre, mon ami, que ma réflexion d’ordre psychosociale sur les origines de ce phénomène comportemental soit suffisamment mûre pour me permettre de discourir sur les causes qui l’ont vu naître chez l’espèce humaine. Néanmoins, il parait de prime abord - si vous me permettez une telle hardiesse - que l’une des causes possibles et envisageables serait la volonté.
Voilà qui est intéressant comme avenue, pour quelqu’un de modeste comme vous l’êtes, il parait que vous êtes sur la bonne voie. Pourriez-vous développer?
J’ajouterais que par volonté, j’entends ce désir profond chez les instigateurs du mal intrinsèquement lié à un autre type de désir - narcissico-obsessionnel - les amenant - par tous les moyens - à arriver à leur fin ultime: celle de voir leur œuvre bien réussie.
Et, selon vous, c’est cette volonté de ne pas seulement faire le mal mais aussi - et peut-être surtout - de bien l’accomplir, qui serait la cause du phénomène qui nous occupe?
Elle n’en serait certainement pas l’unique cause, le comportement des humains étant une chose bien plus complexe. Il n’en demeure pas moins vrai, que l’hypothèse de la grande - O combien maléfique - volonté de faire le mal et de le faire bien semble séduisante et mérite notre attention.
Je suis séduit, sans l’ombre du doute. Tout compte fait, ne sortirions-nous pas tous gagnant, si l’on essayait de tirer une petite leçon de cet exemple?
Je n’aurais nulle leçon à vous donner, vous qui me devancez en âge et en savoir.
Alors j’irais de l’avant en prenant l’exemple sur les faiseurs du mal.
Je vous écoute
Cher ami, dans l’avenir, si vous vous engagez dans un acte qui vous paraît bien, tâchez de ne point le faire mal!
Noté.
M.C.
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