[align=left]Migration des aspirations dénudées
By:
moaen shalabia
Il continue à exister
Lui,
Qui était l'invité de la pluie
Peignant pardessus le vent ce que ses mains avaient perdu,
Les confins de son désir,
Le chaos des ses sens
Et le rêve de l'étendue.
Il ne reste plus rien du parfum du vent
De ce dont les miroirs ont envie
Pour qu'ils fassent chuter mon ombre au-dessus de moi
Le silence suivi de tumulte du corps
L'hiver de l'âme
Et le lever de la rosée.
Voué à la séparation, il s'était éclipsé
Allant loin dans l'amour
La dialectique de l'autodestruction
Le séduit ainsi que
L'esthétique de son ironie de la vie
La joie de celui qui s'appuie sur ses ruines
Et les murmures de l'écho.
Il est retourné la voir
Elle, l'habitée des douleurs, d'épuisement
Et du l'agonie des couleurs toutes chargées
De lueur de l'obscurité et des flammes de la féminité
Jusqu'à ce que son absence savoureuse devient pénétrante
Dans l'amour submergeant la sérénité de l'anéantissement du trépas.
Il est devenu enseveli des questions
Fidèle aux lieux
Défenseur de la fragilité du possible
Dans le souffle des ponts
Depuis que la révélation l'a abandonné
Et ce qui est resté est vain.
Il persiste à la rechercher
Dans la carte de son vagabondage dans ses fonds
Avec tout ce qui est accroché à son cœur
De la poussière de l'errance
De la désertification et de l'égarement
Il se peut qu'elle le fasse pénétrer dans le lit de l'émergence des visions
Et qu'elle compte ses côtes
Il a le vent tout entier
Et les positions du droit chemin sont pour elle.
Il ne reste plus dans le coeur un espace suffisant pour l'hymne
Et tu es dans l'éveil de la perte
Pas de désert pour le souvenir
Ni d'élégie/ de requiem s'élevant
Sur la surface de la vigueur.
Il est le distrait éternel
Des décombres de l'océan, il surgit
Et elle est l'exquise
La toute fraîche
Et la princesse
Des demeures du rêve, elle atterrit
Du lointain, elle me parvient
Pour que l'âme s'apaise
Sur le corps des chrysanthèmes/ marguerites.
Il n'est plus le même
Le train de la vie luit jusqu'à la pleine obscurité
Et les papillons du cœur
Emportent la galerie des souvenirs
La migration des aspirations
Joachim/ Joachim reconnaît les traits de l'éternel larmoyant/ ruisselant
Et l'inconnu, et l'incertitude sont mes ailes
Elles atterrissent sur le toit du vent
Pour chaque nom sa rentrée
En pleine étendue
Et pour tout retentissement son écho
Tel qu'un aperçu de violet.
Il n'est plus lui
Elle n'est plus la même
Et je ne suis plus moi-même
Et l'autre n'est point moi
Et la position n'est qu'un espace cosmique du désireux
Une station d'attente
Dans la blanche éternité
Là-bas où tout le monde est l'unique
Et le solitaire est tout le monde
Des sacrifices/ immolations
Dans l'apogée/ le comble de l'oubli.
Sur le bord de la méditation/ contemplation
Et à la présence de la vision perçante et de l'absence
Un sentiment difficile à discerner m'envahit
Et son délicieux parfum me visite lors de ma solitude
Sa fière féminité
Et le premier sanglot de lamentation
Sa secrète présence soudaine
Le frissonnement de l'éblouissement
Dans le chapelet/ les invocations de la privation et de dénuement.
Et je lui demande:
Pourquoi les jacinthes fleurissent-elles de nouveau dans mes veines / membres?
_ Pour que le vent les humecte mon amour!
_ Silence silence, ma chérie
Il ne faut que personne ne nous entende
A quel point tu ressembles à l'eau!
Comme tu ressembles au vent
Dans son état d'éperdument amoureux.
Hurlant des désirs
Le poème l'arrache d'un brasier de son coeur
Ce n'est pas pour rien
Il se peut
Que ce soit pour interpréter ce qui est en elle
D'une obsession qui la désire
Pour qu'elle lise ce que révèle la mer:
Rien ne nous ressemble /
Et celle-ci est la pente/ la chute de la parole
Elle embrase les averses des flammes
Pour que nous écrivions de près
Ce que le ciel envoie des signes
Qui s'étaient dénudés au dessus d'un isolement mortel.
Egaré, est notre rêve
Comme s'il est un être d'encre
Nous n'avons pas été un symbole pour que les fenêtres nous prennent
Sur le bord des questions
Et nous n'étions pas non plus une réalité émergente
Sur la graine du coeur
Quand l'ombre a été déçu et la chaleur brûlante était partie:
Cependant, madame la douleur,
Notre matinée est mystérieuse
Lors du moment de la divulgation éphémère.
Résident dans des galaxies de la nudité
Puisant de l'écho de l'embrasement
Promis aux pertes suspendues
Sur les murs de l'absence
La recherche de ce qu'ils dissimulent l'a dispersé
Quand le soleil ôte sa robe nocturne
Et l'horizon se penche sur eux et il les sympathise... Nous échouons:
Nous sommes le miel du premier désir
Nous sommes la bruine de la lumière
Le sanglot de la soie froissée
Le bon accueil des opposés
L'automne de la confession
Dans une nuit déterminante/ cruciale/ péremptoire.
Tel qu'une fontaine jaillissante/ débordante,
A côté de l'âtre des nostalgies,
Il explore ses sublimités
La chaleur déverse sur les entrées de mon cœur
L'amie des questions
Déclare le brasier de la perdition/ l'affliction
Il s'arrête défiant l'affliction de son existence
Se promenant à l'intérieur de ses décombres
Lors du temps de la mort futile et insensée
Il porte le froid glacé de la souffrance/ endurance
La douleur des obstacles/ barricades
Et des murs isolateurs.
Sa généreuse compassion poursuit
La défaillance de sa distraction
Portant le mur de stupéfaction et des échecs
Lors du moment de la commémoration de ses rêves
Un féroce état soufi
Le regagne
Et il couvre les lamentations de repliement et de l'abandon
Et la fragilité du possible/ concevable
Il répand/ déverse son âme et s'en va
Dans un bassin de lumière inclinée.
J'en ai marre de l'air marin
Et du désert
Les rides/ fissures de temps
Les fragrances des citronniers s'illuminent
Et la clôture de la maison est tendue
Sur l'osier de l'exil
Des jonquilles languissantes se déversent/ se répandent
De la corde du soir
Une chute d'insomnie se couvre
De fantaisie
Un visage s'adossant sur des étoiles
Sur les branches du ciel
Un papillon dans le cœur troquant la nuit contre une aube assoupissante
Un ombre enfouissant son ombre délaissé
Et s'abritant dans les fonds d'une migrante/ éloignée.
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By:
moaen shalabia
Il continue à exister
Lui,
Qui était l'invité de la pluie
Peignant pardessus le vent ce que ses mains avaient perdu,
Les confins de son désir,
Le chaos des ses sens
Et le rêve de l'étendue.
Il ne reste plus rien du parfum du vent
De ce dont les miroirs ont envie
Pour qu'ils fassent chuter mon ombre au-dessus de moi
Le silence suivi de tumulte du corps
L'hiver de l'âme
Et le lever de la rosée.
Voué à la séparation, il s'était éclipsé
Allant loin dans l'amour
La dialectique de l'autodestruction
Le séduit ainsi que
L'esthétique de son ironie de la vie
La joie de celui qui s'appuie sur ses ruines
Et les murmures de l'écho.
Il est retourné la voir
Elle, l'habitée des douleurs, d'épuisement
Et du l'agonie des couleurs toutes chargées
De lueur de l'obscurité et des flammes de la féminité
Jusqu'à ce que son absence savoureuse devient pénétrante
Dans l'amour submergeant la sérénité de l'anéantissement du trépas.
Il est devenu enseveli des questions
Fidèle aux lieux
Défenseur de la fragilité du possible
Dans le souffle des ponts
Depuis que la révélation l'a abandonné
Et ce qui est resté est vain.
Il persiste à la rechercher
Dans la carte de son vagabondage dans ses fonds
Avec tout ce qui est accroché à son cœur
De la poussière de l'errance
De la désertification et de l'égarement
Il se peut qu'elle le fasse pénétrer dans le lit de l'émergence des visions
Et qu'elle compte ses côtes
Il a le vent tout entier
Et les positions du droit chemin sont pour elle.
Il ne reste plus dans le coeur un espace suffisant pour l'hymne
Et tu es dans l'éveil de la perte
Pas de désert pour le souvenir
Ni d'élégie/ de requiem s'élevant
Sur la surface de la vigueur.
Il est le distrait éternel
Des décombres de l'océan, il surgit
Et elle est l'exquise
La toute fraîche
Et la princesse
Des demeures du rêve, elle atterrit
Du lointain, elle me parvient
Pour que l'âme s'apaise
Sur le corps des chrysanthèmes/ marguerites.
Il n'est plus le même
Le train de la vie luit jusqu'à la pleine obscurité
Et les papillons du cœur
Emportent la galerie des souvenirs
La migration des aspirations
Joachim/ Joachim reconnaît les traits de l'éternel larmoyant/ ruisselant
Et l'inconnu, et l'incertitude sont mes ailes
Elles atterrissent sur le toit du vent
Pour chaque nom sa rentrée
En pleine étendue
Et pour tout retentissement son écho
Tel qu'un aperçu de violet.
Il n'est plus lui
Elle n'est plus la même
Et je ne suis plus moi-même
Et l'autre n'est point moi
Et la position n'est qu'un espace cosmique du désireux
Une station d'attente
Dans la blanche éternité
Là-bas où tout le monde est l'unique
Et le solitaire est tout le monde
Des sacrifices/ immolations
Dans l'apogée/ le comble de l'oubli.
Sur le bord de la méditation/ contemplation
Et à la présence de la vision perçante et de l'absence
Un sentiment difficile à discerner m'envahit
Et son délicieux parfum me visite lors de ma solitude
Sa fière féminité
Et le premier sanglot de lamentation
Sa secrète présence soudaine
Le frissonnement de l'éblouissement
Dans le chapelet/ les invocations de la privation et de dénuement.
Et je lui demande:
Pourquoi les jacinthes fleurissent-elles de nouveau dans mes veines / membres?
_ Pour que le vent les humecte mon amour!
_ Silence silence, ma chérie
Il ne faut que personne ne nous entende
A quel point tu ressembles à l'eau!
Comme tu ressembles au vent
Dans son état d'éperdument amoureux.
Hurlant des désirs
Le poème l'arrache d'un brasier de son coeur
Ce n'est pas pour rien
Il se peut
Que ce soit pour interpréter ce qui est en elle
D'une obsession qui la désire
Pour qu'elle lise ce que révèle la mer:
Rien ne nous ressemble /
Et celle-ci est la pente/ la chute de la parole
Elle embrase les averses des flammes
Pour que nous écrivions de près
Ce que le ciel envoie des signes
Qui s'étaient dénudés au dessus d'un isolement mortel.
Egaré, est notre rêve
Comme s'il est un être d'encre
Nous n'avons pas été un symbole pour que les fenêtres nous prennent
Sur le bord des questions
Et nous n'étions pas non plus une réalité émergente
Sur la graine du coeur
Quand l'ombre a été déçu et la chaleur brûlante était partie:
Cependant, madame la douleur,
Notre matinée est mystérieuse
Lors du moment de la divulgation éphémère.
Résident dans des galaxies de la nudité
Puisant de l'écho de l'embrasement
Promis aux pertes suspendues
Sur les murs de l'absence
La recherche de ce qu'ils dissimulent l'a dispersé
Quand le soleil ôte sa robe nocturne
Et l'horizon se penche sur eux et il les sympathise... Nous échouons:
Nous sommes le miel du premier désir
Nous sommes la bruine de la lumière
Le sanglot de la soie froissée
Le bon accueil des opposés
L'automne de la confession
Dans une nuit déterminante/ cruciale/ péremptoire.
Tel qu'une fontaine jaillissante/ débordante,
A côté de l'âtre des nostalgies,
Il explore ses sublimités
La chaleur déverse sur les entrées de mon cœur
L'amie des questions
Déclare le brasier de la perdition/ l'affliction
Il s'arrête défiant l'affliction de son existence
Se promenant à l'intérieur de ses décombres
Lors du temps de la mort futile et insensée
Il porte le froid glacé de la souffrance/ endurance
La douleur des obstacles/ barricades
Et des murs isolateurs.
Sa généreuse compassion poursuit
La défaillance de sa distraction
Portant le mur de stupéfaction et des échecs
Lors du moment de la commémoration de ses rêves
Un féroce état soufi
Le regagne
Et il couvre les lamentations de repliement et de l'abandon
Et la fragilité du possible/ concevable
Il répand/ déverse son âme et s'en va
Dans un bassin de lumière inclinée.
J'en ai marre de l'air marin
Et du désert
Les rides/ fissures de temps
Les fragrances des citronniers s'illuminent
Et la clôture de la maison est tendue
Sur l'osier de l'exil
Des jonquilles languissantes se déversent/ se répandent
De la corde du soir
Une chute d'insomnie se couvre
De fantaisie
Un visage s'adossant sur des étoiles
Sur les branches du ciel
Un papillon dans le cœur troquant la nuit contre une aube assoupissante
Un ombre enfouissant son ombre délaissé
Et s'abritant dans les fonds d'une migrante/ éloignée.
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