Migration des aspirations dénudées

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  • معين شلبية
    عضو الملتقى
    • 14-08-2008
    • 31

    Migration des aspirations dénudées

    [align=left]Migration des aspirations dénudées

    By:
    moaen shalabia


    Il continue à exister
    Lui,
    Qui était l'invité de la pluie
    Peignant pardessus le vent ce que ses mains avaient perdu,
    Les confins de son désir,
    Le chaos des ses sens
    Et le rêve de l'étendue.

    Il ne reste plus rien du parfum du vent
    De ce dont les miroirs ont envie
    Pour qu'ils fassent chuter mon ombre au-dessus de moi
    Le silence suivi de tumulte du corps
    L'hiver de l'âme
    Et le lever de la rosée.

    Voué à la séparation, il s'était éclipsé
    Allant loin dans l'amour
    La dialectique de l'autodestruction
    Le séduit ainsi que
    L'esthétique de son ironie de la vie
    La joie de celui qui s'appuie sur ses ruines
    Et les murmures de l'écho.

    Il est retourné la voir
    Elle, l'habitée des douleurs, d'épuisement
    Et du l'agonie des couleurs toutes chargées
    De lueur de l'obscurité et des flammes de la féminité
    Jusqu'à ce que son absence savoureuse devient pénétrante
    Dans l'amour submergeant la sérénité de l'anéantissement du trépas.

    Il est devenu enseveli des questions
    Fidèle aux lieux
    Défenseur de la fragilité du possible
    Dans le souffle des ponts
    Depuis que la révélation l'a abandonné
    Et ce qui est resté est vain.

    Il persiste à la rechercher
    Dans la carte de son vagabondage dans ses fonds
    Avec tout ce qui est accroché à son cœur
    De la poussière de l'errance
    De la désertification et de l'égarement
    Il se peut qu'elle le fasse pénétrer dans le lit de l'émergence des visions
    Et qu'elle compte ses côtes
    Il a le vent tout entier
    Et les positions du droit chemin sont pour elle.
    Il ne reste plus dans le coeur un espace suffisant pour l'hymne
    Et tu es dans l'éveil de la perte
    Pas de désert pour le souvenir
    Ni d'élégie/ de requiem s'élevant
    Sur la surface de la vigueur.
    Il est le distrait éternel
    Des décombres de l'océan, il surgit
    Et elle est l'exquise
    La toute fraîche
    Et la princesse
    Des demeures du rêve, elle atterrit
    Du lointain, elle me parvient
    Pour que l'âme s'apaise
    Sur le corps des chrysanthèmes/ marguerites.

    Il n'est plus le même
    Le train de la vie luit jusqu'à la pleine obscurité
    Et les papillons du cœur
    Emportent la galerie des souvenirs
    La migration des aspirations
    Joachim/ Joachim reconnaît les traits de l'éternel larmoyant/ ruisselant
    Et l'inconnu, et l'incertitude sont mes ailes
    Elles atterrissent sur le toit du vent
    Pour chaque nom sa rentrée
    En pleine étendue
    Et pour tout retentissement son écho
    Tel qu'un aperçu de violet.

    Il n'est plus lui
    Elle n'est plus la même
    Et je ne suis plus moi-même
    Et l'autre n'est point moi
    Et la position n'est qu'un espace cosmique du désireux
    Une station d'attente
    Dans la blanche éternité
    Là-bas où tout le monde est l'unique
    Et le solitaire est tout le monde
    Des sacrifices/ immolations
    Dans l'apogée/ le comble de l'oubli.

    Sur le bord de la méditation/ contemplation
    Et à la présence de la vision perçante et de l'absence
    Un sentiment difficile à discerner m'envahit
    Et son délicieux parfum me visite lors de ma solitude
    Sa fière féminité
    Et le premier sanglot de lamentation
    Sa secrète présence soudaine
    Le frissonnement de l'éblouissement
    Dans le chapelet/ les invocations de la privation et de dénuement.

    Et je lui demande:
    Pourquoi les jacinthes fleurissent-elles de nouveau dans mes veines / membres?
    _ Pour que le vent les humecte mon amour!
    _ Silence silence, ma chérie
    Il ne faut que personne ne nous entende
    A quel point tu ressembles à l'eau!
    Comme tu ressembles au vent
    Dans son état d'éperdument amoureux.

    Hurlant des désirs
    Le poème l'arrache d'un brasier de son coeur
    Ce n'est pas pour rien
    Il se peut
    Que ce soit pour interpréter ce qui est en elle
    D'une obsession qui la désire
    Pour qu'elle lise ce que révèle la mer:
    Rien ne nous ressemble /
    Et celle-ci est la pente/ la chute de la parole
    Elle embrase les averses des flammes
    Pour que nous écrivions de près
    Ce que le ciel envoie des signes
    Qui s'étaient dénudés au dessus d'un isolement mortel.

    Egaré, est notre rêve
    Comme s'il est un être d'encre
    Nous n'avons pas été un symbole pour que les fenêtres nous prennent
    Sur le bord des questions
    Et nous n'étions pas non plus une réalité émergente
    Sur la graine du coeur
    Quand l'ombre a été déçu et la chaleur brûlante était partie:
    Cependant, madame la douleur,
    Notre matinée est mystérieuse
    Lors du moment de la divulgation éphémère.

    Résident dans des galaxies de la nudité
    Puisant de l'écho de l'embrasement
    Promis aux pertes suspendues
    Sur les murs de l'absence
    La recherche de ce qu'ils dissimulent l'a dispersé
    Quand le soleil ôte sa robe nocturne
    Et l'horizon se penche sur eux et il les sympathise... Nous échouons:
    Nous sommes le miel du premier désir
    Nous sommes la bruine de la lumière
    Le sanglot de la soie froissée
    Le bon accueil des opposés
    L'automne de la confession
    Dans une nuit déterminante/ cruciale/ péremptoire.

    Tel qu'une fontaine jaillissante/ débordante,
    A côté de l'âtre des nostalgies,
    Il explore ses sublimités
    La chaleur déverse sur les entrées de mon cœur
    L'amie des questions
    Déclare le brasier de la perdition/ l'affliction
    Il s'arrête défiant l'affliction de son existence
    Se promenant à l'intérieur de ses décombres
    Lors du temps de la mort futile et insensée
    Il porte le froid glacé de la souffrance/ endurance
    La douleur des obstacles/ barricades
    Et des murs isolateurs.

    Sa généreuse compassion poursuit
    La défaillance de sa distraction
    Portant le mur de stupéfaction et des échecs
    Lors du moment de la commémoration de ses rêves
    Un féroce état soufi
    Le regagne
    Et il couvre les lamentations de repliement et de l'abandon
    Et la fragilité du possible/ concevable
    Il répand/ déverse son âme et s'en va
    Dans un bassin de lumière inclinée.

    J'en ai marre de l'air marin
    Et du désert
    Les rides/ fissures de temps
    Les fragrances des citronniers s'illuminent
    Et la clôture de la maison est tendue
    Sur l'osier de l'exil
    Des jonquilles languissantes se déversent/ se répandent
    De la corde du soir
    Une chute d'insomnie se couvre
    De fantaisie
    Un visage s'adossant sur des étoiles
    Sur les branches du ciel
    Un papillon dans le cœur troquant la nuit contre une aube assoupissante
    Un ombre enfouissant son ombre délaissé
    Et s'abritant dans les fonds d'une migrante/ éloignée.

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