تويت
***
Laisse-moi partir
Mounira Fehri
***
Que faire
Si je ne peux te plaire
Si je n’ai de quoi satisfaire
De quoi payer
Tes robes en soie rayées
Tes bagues dorées
Tes caprices d’enfant gâtée
Que faire
De ma misère
?Dont je ne peux me défaire
Que dire
?Sans se rabaisser…sans s’avilir
Que je suis encore chômeur
?Dans les vaporeuses nuits… rôdeur
Malgré mon humble savoir
Mes diplômes qui végètent sur ce trottoir
Comme une prostituée
Liquéfiée par le pavé
Qu’elle battait…sans être dépravée
Cette licence, ce master
Je l’ai eu pour te plaire,
Mais que faire
Si dans tes rêves
Trônent le luxe et l’opulence
Dont tu hantes mon indigent silence
Que faire
Si de ma misère
Je ne puis me défaire
?Ni emploi ni salaire
Ne t’en vas pas
Ne hâte pas mon trépas
J’ai encore à t’offrir
Tout mon empire
Mon âme, ma vie toute entière
Mes lèvres dignes et fières
:Souriante, elle répondait
Désolée
Je n’ai que faire
De ta vie de misère
Laisse-moi partir
Pour bâtir, cet avenir
Avec de l’or, chez ce vieillard
Pourri, pervers et flemmard
Qui paiera mes robes en soie
Ma voiture, mes folies et tout ce que le bonheur me doit
Laisse- moi partir
Je n’ai pas envie de souffrir
Même si je hais le repentir
***
Laisse-moi partir
Mounira Fehri
***
Que faire
Si je ne peux te plaire
Si je n’ai de quoi satisfaire
De quoi payer
Tes robes en soie rayées
Tes bagues dorées
Tes caprices d’enfant gâtée
Que faire
De ma misère
?Dont je ne peux me défaire
Que dire
?Sans se rabaisser…sans s’avilir
Que je suis encore chômeur
?Dans les vaporeuses nuits… rôdeur
Malgré mon humble savoir
Mes diplômes qui végètent sur ce trottoir
Comme une prostituée
Liquéfiée par le pavé
Qu’elle battait…sans être dépravée
Cette licence, ce master
Je l’ai eu pour te plaire,
Mais que faire
Si dans tes rêves
Trônent le luxe et l’opulence
Dont tu hantes mon indigent silence
Que faire
Si de ma misère
Je ne puis me défaire
?Ni emploi ni salaire
Ne t’en vas pas
Ne hâte pas mon trépas
J’ai encore à t’offrir
Tout mon empire
Mon âme, ma vie toute entière
Mes lèvres dignes et fières
:Souriante, elle répondait
Désolée
Je n’ai que faire
De ta vie de misère
Laisse-moi partir
Pour bâtir, cet avenir
Avec de l’or, chez ce vieillard
Pourri, pervers et flemmard
Qui paiera mes robes en soie
Ma voiture, mes folies et tout ce que le bonheur me doit
Laisse- moi partir
Je n’ai pas envie de souffrir
Même si je hais le repentir
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