L'histoire du commerçant et du prince des nègres
Il était une fois un roi des nègres qui régnait sur 366 villes. Il avait un enfant qui, un jour, venait à son père lui dire : « Je veux partir pour une tournée dans le monde et aussi je voudrais voyager avec un bateau plein de marchandise. » le père l’interrogea : « Où veux-tu aller ? » Le prince répondit : « Je voudrais aller hors de notre pays ; je veux partir et faire une petite tournée dans le monde. » Le père s’opposa au jeune homme : « Notre empire est suffisamment vaste que tu peux y voyager ! » Le fils dit : « Je ne veux pas visiter notre pays mais aller dans un plus loin ! » Alors le roi lui préparait un bateau avec des marins et dit à son fils : « Allez, tire-toi ! »
Le prince partit donc sur ce bateau et lorsqu’ils se trouvèrent au sein de la mer un orage se leva et le bateau se mit en pièces. Le jeune homme s’en tira vivant ; il montait une planchette et le vent l’emporta et le jeta enfin à la rive. Le prince se leva et commença à marcher à pied et une ville, après des moments, apparut devant ses yeux. Des citadins vinrent à son rencontre dont deux parlaient avec lui : « D’où viens-tu ? » Il répondit : « J’ai été victime d’un naufrage. » Les deux se dirent alors : « Dieu nous l’a offert ; nous le prenons et nous le vendons ! » Ils le ramenèrent au souk où l’on achetait des nègres. Un homme l’acheta et le prit chez lui. Il l’occupa du travail du puits pour y puiser de l’eau et lui dit en toute sincérité : « Tu travailleras deux heures le matin et deux heurs l’après-midi ; ni plus ni moins ! »
Le commerçant était très riche. Le jeune nègre demeurait travailler chez lui et assurait le puisement d’eau, mais il se disait toujours : « Même cette douleur va disparaître comme toute autre chose ! » vingt jours se furent déroulés et le jeune puisait l’eau chez le sieur qu’il avait acheté. Un jour ce dernier entra dans la chambre et l’entendit dire : « Tout passe ! » Son propriétaire l’interrogea : « Pourquoi dis-tu cela ? Lorsque tu commences ton travail au puits tu ne cesses de dire que tout passe. Tu dois me dire la cause de tes propos. » Le nègre répondit : « cela n’est rien ! » Son propriétaire lui cependant dit : « Tu me le dis ou je te tue ! » Alors le jeune dit : « Si je te le dis, tu ne me le croiras pas. » « Si, je te croirai » dit le propriétaire. Donc le nègre commence à raconter : « Je suis un prince nègre. Je suis venu de mon pays avec un bateau et de l’argent j’ai voulu voir le monde. Cependant Dieu a anéanti le bateau dans la mer y compris la marchandise et les marins. Je m’en suis tiré vivant sur une planchette qui m’a conduit à la côte. Les deux gens qui m’ont vendu à toi m’avaient en fait trouvé dehors. Ainsi je suis venu à toi et tu m’as employé chez toi et j’épuise de l’eau. Voici la raison pour laquelle je dis toujours : « tout passe. » alors son maître lui dit : « assez ! Tu ne dois plus puiser de l’eau. » Et il se rendit, lui et le nègre, à la chambre, servit un bon déjeuner et tout les deux se mirent à manger. Puis, il prit un joli costume et il le lui fit habiller et aussi une canne. Les deux hommes allèrent se promener ensemble. Le quatrième jour, l’homme acheta au prince nègre un bateau et le chargea de la marchandise locale. Le cinquième jour, il lui fournit des vivres, le conduit vers le bateau et le nègre partit.
Son père cherchait après lui, mais le trouva nulle part. Alors il mourra de chagrin. Le gens sous le règne de son successeur commencèrent à se quereller entre eux et chacun dit : « c’est moi qui dois le succéder ! » tout cela l’ancien n’avait pas encore été enterré. Un jour un bateau arriva. Les gens dirent : « allons voir ce bateau. Il se pourrait que son fils arrive. » Alors, on envoya quelqu’un au bateau et on trouve que, enfin, c’est le prince lui-même qui arriva. Ce dernier quitta son bateau et vit que son père – toutefois, décédé – n’avait pas encore été enterré. Il prit son père et l’enterra. Puis, à son retour il monta sans détour à l’auditoire et s’installa sur le trône. On annonça au biais des canons qu’il prit le règne après son père. Les gens de l’empire trouvaient qu’il était un homme qu’il leurs valait parfaitement.
Quinze ans de règne passèrent. Le commerçant, chez lequel le prince nègre puisait de l’eau, s’appauvrit. Un jour il se dit : « ça ne vaut rien de rester ici après que ma parole a perdu sa valeur ici. » il laissa à sa femme beaucoup de ce dont elle avait besoin et il partit. Il arriva enfin dans la ville où habitait le nègre. On informa le commerçant qu’il devait s’efforcer se rendre au roi. Lorsqu’il arriva chez lui, nul ne reconnut l’autre bien que le roi crût le reconnaître, il se disait toutefois qu’il pourrait se tromper. Aussitôt le roi des nègres ordonna à ses gens de conduire cet homme-ci vers l’espace réservé aux hôtes. Il y passait trois jours et au quatrième le roi le demanda. Alors, les deux hommes se reconnurent et se saluèrent. De plus le roi ordonna d’amener le commerçant vivre dans le jardin des roses. A partir du jour où l’invité s’installa dans ce jardin toutes les roses qui s’y trouvaient commençaient à dépérir. Le roi se mit donc à l’œuvre et envoya secrètement 100 000 francs à la femme du commerçant et après six mois les arbrisseaux desséchés était en plein vie. Aussi des roses poussaient plus qu’en avant. Le sultan ordonna donc ses gens de le lui ramener. Lorsqu’il entra, le roi lui dit : « Est-ce que tu disait que les nègres n’auraient pas de raison ? » Le commerçant répondit : « Oui, je l’ai bien dit » Cependant le roi des nègres dit : « lorsque tu demeurais au jardin j’ai bien remarqué que quelque chose chez toi n’a pas été en bon ordre ; maintenant tout a été rétabli. » En outre, le roi lui acheta un bateau et le chargea de l’argent et de la marchandise. Il le permit de sortit et le commerçant revint à son pays. Ils restaient dans l’amitié jusqu’à leur dernier jour
تعليق