Jérémiade feutrée
Siège dans le gouffre de mon âme
Sépulture de mes années
Crédulité offensée
Par les mortels dépravés
Doléance sépulcral
Séant dan un cœur en léthargie
Désillusion interminable
Contemplant les animosités
De cette entité humaine
Bestialité revêche
Abandonnant l’âme brisée
La calomniant des pires animosités
Docile pourtant
Philosophe en profondeur
Elle héberge toutes ces médisances
Nonobstant le tiraillement
Qui la fait apparaitre coriace
Elle si suave et doucereuse
Que faut-il pour délester
Tant de turbidité
Elle conjure agenouillée
Qu’ils abdiquent et la laisse en paix
Harassée elle veut se prélasser
Annihiler les délires vécus
Renaitre de ces cendres
Affranchie de ces tortionnaires
Aguerris, méprisants et cruels
Humer enfin sa délivrance
Une nouvelle naissance à savourer
Loin de toutes les fabulations
La malveillance et les médisances
Plus d’oppression ni de suffocation
Tant de fois ma voix a été bâillonnée
Le règne de l’affranchissement
S’ouvre à moi
Euphorie et extase non définies
Comble l’être démuni
Et l’enveloppe dans la sérénité de l’oubli

Ecrit Par Sonia Mez
تعليق