على هامش الفراغ
في قعر الموت
تسكنني الهمسات
دموعي تراوغها ابتسامات غِراث
و عجاج ملح تقذفها أناتي
ألبس كفن الوحدة ...
أنا المغتربة داخلي
أنفض أشعة الضوء عن الحقائق
وعلى صفحات الأرق
أسكب روحي مدادا
صمتي شموخ يفني لوْثَة العشق
لأعيش أنا...
هناك يُؤنِس أنايا الأنا
و يغازلني نور السواد
تُلبسني عجرفة الدلال خمارا
و يجرّ كبريائي أشلاء روحي خُيَلاء
ترافقني حيث الغسق أنفاسي
وتغرقني في جوف الظلام عشقا و حنانا
على جفون الليل
بعد سقوط قلاع الحب...
أميرة الفراغ عينتني
فأنا فراغ الفراغ
مملكتي فراغ
قوانيني فراغ
و ساكنتي فراغ
لا أخجل مني عارية الأحاسيس
كيف أخجل ؟؟؟
و ظلام قلبي يسترني ....
عن الشاعرة المقتدرة: نجاة المغربية
تعجيم: المصطفى العمري
A la marge du néant
Au fond de la mort
Me hantent les murmures
Des sourires affamés
Trompent mes larmes
De mes gémissements
Jaillit une poussière salée
Etrangère à moi-même, I
Je porte le linceul de la solitude. I
J’époussette des rayons de lumières
Sur des vérités
Je verse, en encre, mon âme
Sur les pages de l’insomnie
Mon silence est l’orgueil qui, I
Pour que je vive
Pour que je reste moi-même, I
Anéantit la démence de l’amour. I
C’est là que se réjouit mon égo, I
Que les lumières de la pénombre me courtisent, I
Que la vanité du caprice me fait porter un voile, I
Que ma fierté traine orgueilleusement
Les parties de mon âme découpée
Que mes soupirs, dans l’obscurité, me tiennent compagnie
Et me noient tendrement, amoureusement
Au fond des ténèbres. I
Et juste après l’effondrement des citadelles de l’Amour, I
La princesse du néant, m’a installée
Dans les paupières de la nuit. I
Je devins alors : " Le vide du néant" I
Mon royaume est le vide
Mes lois sont sans écho
Le vide me hante, I
Je suis l’inanité
Et je n’ai pas honte de dévoiler mes sentiments. I
Comment aurai-je honte, I
Alors que je m’abrite dans la nuit de mon cœur??? II
Traduit par : Mustapha EL OMARI
Me hantent les murmures
Des sourires affamés
Trompent mes larmes
De mes gémissements
Jaillit une poussière salée
Etrangère à moi-même, I
Je porte le linceul de la solitude. I
J’époussette des rayons de lumières
Sur des vérités
Je verse, en encre, mon âme
Sur les pages de l’insomnie
Mon silence est l’orgueil qui, I
Pour que je vive
Pour que je reste moi-même, I
Anéantit la démence de l’amour. I
C’est là que se réjouit mon égo, I
Que les lumières de la pénombre me courtisent, I
Que la vanité du caprice me fait porter un voile, I
Que ma fierté traine orgueilleusement
Les parties de mon âme découpée
Que mes soupirs, dans l’obscurité, me tiennent compagnie
Et me noient tendrement, amoureusement
Au fond des ténèbres. I
Et juste après l’effondrement des citadelles de l’Amour, I
La princesse du néant, m’a installée
Dans les paupières de la nuit. I
Je devins alors : " Le vide du néant" I
Mon royaume est le vide
Mes lois sont sans écho
Le vide me hante, I
Je suis l’inanité
Et je n’ai pas honte de dévoiler mes sentiments. I
Comment aurai-je honte, I
Alors que je m’abrite dans la nuit de mon cœur??? II
Traduit par : Mustapha EL OMARI
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