Je laisse derrière les hautes mers
Tous les bassins où j'ai mouillé
Les ports de joie, les fermes terres
Et toutes les eaux que j'ai aimées
Je quitte maussade les capitales
Mon âme se perd dans les adieux
Comme un démon mon cœur s'emballe
Dans les rallyes des vastes cieux
Au fond de moi je vois camper
Le cri des vents et des tempêtes
Le grand désert,sa traversée
Là où l'ennui chante à tue-tête
Mon échappée m'emporte loin
Dans les étangs de la rancœur
Là où la fin cherche sa fin
Dans les tunnels du fond du cœur
Je quitte les villes et leurs silences
Les faces hideuses de l'amertume
Tous ces bas fonds sentant le rance
Le fou ramdam où rien ne rime
Sur l'aile du temps toute la tristesse
M'emmène loin en chevauchée
Sans pour autant laisser de trace
De mes chemins pour rebrousser
Je fuis ces faces où rit la peur
Et tous ces coins édens des maux
Ces chœurs funeste et bals d'horreur
Chantés très fort par des corbeaux
M S Gasmi
Tous les bassins où j'ai mouillé
Les ports de joie, les fermes terres
Et toutes les eaux que j'ai aimées
Je quitte maussade les capitales
Mon âme se perd dans les adieux
Comme un démon mon cœur s'emballe
Dans les rallyes des vastes cieux
Au fond de moi je vois camper
Le cri des vents et des tempêtes
Le grand désert,sa traversée
Là où l'ennui chante à tue-tête
Mon échappée m'emporte loin
Dans les étangs de la rancœur
Là où la fin cherche sa fin
Dans les tunnels du fond du cœur
Je quitte les villes et leurs silences
Les faces hideuses de l'amertume
Tous ces bas fonds sentant le rance
Le fou ramdam où rien ne rime
Sur l'aile du temps toute la tristesse
M'emmène loin en chevauchée
Sans pour autant laisser de trace
De mes chemins pour rebrousser
Je fuis ces faces où rit la peur
Et tous ces coins édens des maux
Ces chœurs funeste et bals d'horreur
Chantés très fort par des corbeaux
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