Communication, dit-on !!!!!i
La communication au quotidien c’est devenue cette récitation, cette complainte hémorroïdaire où chacun parle à l’autre comme s’il se plaignait de son propre destin. Il m’arrive de capter parfois des soliloques à deux au hasard de la rue ou dans un quelconque endroit et cela donne à peu près ceci: i
! Oh vous croyez
- Si je vous le dis.
- Je me doutais bien de quelque chose, mais là vous m’en apprenez une bonne.
- Et puis c’est tout.
- Non, vous n’allez pas me dire que…..
- Si, si et tenez vous bien ! Quand elle a surpris sa fille dans un cabaret de la Chicha.
- Un café de la chicha ?
- Et bien elle est allée rejoindre son amant.
- La maman ?
- Oui, puisque je vous le dis.
- C’est une histoire de fous !
- je vous assure c’est madame Zwina qui me l’a racontée.
- Madame Zwina ! Non, il ne faut pas la croire. Son mari l’a surprise au lit avec son voisin c’est une ……
- Au lit !
- N’en parlons plus, à chacun ses raisons
- Et vous la santé ça va ?
- Toujours mon cancer vous savez, le docteur m’a dit que j’ai une chance de m’en sortir.
- Et votre fille, elle va bien ?
- Oui, elle a trouvé un garçon, ils vont se fiancer. C’est un homme très bien, dit-elle, il travaille dans une banque.
- Je suis bien contente pour vous ! Et je le connais, ce prince charmant ?
- Je ne pense pas, il est d’une autre région, mais il est vraiment comme il faut, il est d’une bonne famille.
- Oh le pauvre ! C’est si rare de nos jours.
- Je parie même qu’il fera parler de lui un jour ! Il a l’air doué, il s’appelle Bouneddarate.
- اa ne me dit rien, mais avec un nom pareil, je lui prédis un avenir plein de bonheur, surtout par les temps qui courent, un emploi à la banque c’est la sécurité.
- Bon à la prochaine.
- Au revoir.
- Si vous avez un moment passez chez - moi.
- Je n’y manquerai pas.
La misère et la pauvreté des discours est à l’image de ce que nous donnent en exemple quelques individus investis, certains élus, certains publicitaires, quelques artistes et malheureusement la majorité de chanteurs et chanteuses. Je veux parler des médias, ces marchands du vent qui flattent la médiocrité. C’est là l’éloge de la connerie par excellence.
Mustapha EL OMARI
La communication au quotidien c’est devenue cette récitation, cette complainte hémorroïdaire où chacun parle à l’autre comme s’il se plaignait de son propre destin. Il m’arrive de capter parfois des soliloques à deux au hasard de la rue ou dans un quelconque endroit et cela donne à peu près ceci: i
! Oh vous croyez
- Si je vous le dis.
- Je me doutais bien de quelque chose, mais là vous m’en apprenez une bonne.
- Et puis c’est tout.
- Non, vous n’allez pas me dire que…..
- Si, si et tenez vous bien ! Quand elle a surpris sa fille dans un cabaret de la Chicha.
- Un café de la chicha ?
- Et bien elle est allée rejoindre son amant.
- La maman ?
- Oui, puisque je vous le dis.
- C’est une histoire de fous !
- je vous assure c’est madame Zwina qui me l’a racontée.
- Madame Zwina ! Non, il ne faut pas la croire. Son mari l’a surprise au lit avec son voisin c’est une ……
- Au lit !
- N’en parlons plus, à chacun ses raisons
- Et vous la santé ça va ?
- Toujours mon cancer vous savez, le docteur m’a dit que j’ai une chance de m’en sortir.
- Et votre fille, elle va bien ?
- Oui, elle a trouvé un garçon, ils vont se fiancer. C’est un homme très bien, dit-elle, il travaille dans une banque.
- Je suis bien contente pour vous ! Et je le connais, ce prince charmant ?
- Je ne pense pas, il est d’une autre région, mais il est vraiment comme il faut, il est d’une bonne famille.
- Oh le pauvre ! C’est si rare de nos jours.
- Je parie même qu’il fera parler de lui un jour ! Il a l’air doué, il s’appelle Bouneddarate.
- اa ne me dit rien, mais avec un nom pareil, je lui prédis un avenir plein de bonheur, surtout par les temps qui courent, un emploi à la banque c’est la sécurité.
- Bon à la prochaine.
- Au revoir.
- Si vous avez un moment passez chez - moi.
- Je n’y manquerai pas.
La misère et la pauvreté des discours est à l’image de ce que nous donnent en exemple quelques individus investis, certains élus, certains publicitaires, quelques artistes et malheureusement la majorité de chanteurs et chanteuses. Je veux parler des médias, ces marchands du vent qui flattent la médiocrité. C’est là l’éloge de la connerie par excellence.
Mustapha EL OMARI
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