Femmes
Ecrit par
Mounira Fehri
Elle travaille dur
Chez elle et dans les champs
Femme courageuse si pure
Au teint éclatant
Le visage embruni de sueur
Haleur empreinte de pudeur
Elle est si brave
Cette femme si grande
A l’odeur si suave
Ni parfum ni lavande
Son homme, vaillant paresseux
Fainéant puant le pourceau
Dort, mange, crie
Ronfle sans répit
Avachi sur le lit des drames
Où il proclame
A tue-tête
Que sa virilité soit satisfaite
La nuit, il la réclame
La pauvre dame
Affligée par la lassitude
D’une vie de travail et d’ingratitude
Qu’elle résiste à l’assaut lascif
De l’ignoble primitif
Ecrit par
Mounira Fehri
Elle travaille dur
Chez elle et dans les champs
Femme courageuse si pure
Au teint éclatant
Le visage embruni de sueur
Haleur empreinte de pudeur
Elle est si brave
Cette femme si grande
A l’odeur si suave
Ni parfum ni lavande
Son homme, vaillant paresseux
Fainéant puant le pourceau
Dort, mange, crie
Ronfle sans répit
Avachi sur le lit des drames
Où il proclame
A tue-tête
Que sa virilité soit satisfaite
La nuit, il la réclame
La pauvre dame
Affligée par la lassitude
D’une vie de travail et d’ingratitude
Qu’elle résiste à l’assaut lascif
De l’ignoble primitif
Elle sera lapidée
Comme la dernière des damnées
Renoncer à la vie, quelle cruauté
Pour être foulée aux pieds
Par un ignorant, un demeuré
Comme la dernière des damnées
Renoncer à la vie, quelle cruauté
Pour être foulée aux pieds
Par un ignorant, un demeuré
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