تويت
-Tes cheveux sont déjà blancs, ils n’étaient pas comme cela. Que s’est-il passé exactement ? Les miens sont toujours noirs comme il y a trente cinq ans, depuis notre divorce. J’ai su les garder noirs moi, toi tu n’as pas su, tu ne l’as jamais su d’ailleurs. Tu réfléchis beaucoup, négativement certainement. Le gouffre de tes pensées a consumé ta mélanine.
Dans ses égarements les plus solennels, il laisse se dessiner sur son visage, ridé, les sillons d’une douce amertume attrapée depuis sa petite enfance malheureuse auprès d’un vieux papa qui pour nourrir des bouches qu’il a fait venir à ce bas monde aléatoirement, lui demandait de vendre des cigarettes en détails dans les rues d’une ville débile, rongée par la misère et le chômage des jeunes qui, parce qu’ils ne savaient rien faire de leurs doigts, n’arrêtaient jamais de fumer des joins et de draguer les filles de leurs quartiers, déchirés par la misère, qui tôt le matin allaient au travail ou à l’ école . Comme il ne voulait pas leur ressembler, il chercha un moyen d’échapper à leurs regards, d’éviter leurs propos blessants.
Tous les jeunes de son âge le qualifiaient de rusé, de vantard et d’ours solitaire. Que leur aurait-il fait pour mériter tous ces iniques qualificatifs, se demandait-il. Il ne trouvait aucune raison valable à cette haine de leur part, après tout chacun est libre de faire de sa vie ce qu’il veut, c’est cela la liberté. N’est-ce pas ?
Plus les jours passaient, plus sa solitude devenait son seul et unique délicieux paradis, il s’y trouvait calmement tranquille et jouissait d’une sérénité inouïe. Il s’y baignait déconnecté de leur monde. Il ne savait plus rien de ce que l’on pensait de lui, il ne voulait plutôt rien savoir. A quoi cela lui servirait ? Puis un bon matin, il les abandonna, tous, comme on abandonne une maladie méchante. Leur monde n’est pas le sien. Désormais il s’arma de sa solitude et alla droit au but loin de leur hypocrisie, de leur tartufferie et leurs façons de tisser des liens d’intérêts personnels motivés par la jalousie et la haine gratuite……
Dans ses égarements les plus solennels, il laisse se dessiner sur son visage, ridé, les sillons d’une douce amertume attrapée depuis sa petite enfance malheureuse auprès d’un vieux papa qui pour nourrir des bouches qu’il a fait venir à ce bas monde aléatoirement, lui demandait de vendre des cigarettes en détails dans les rues d’une ville débile, rongée par la misère et le chômage des jeunes qui, parce qu’ils ne savaient rien faire de leurs doigts, n’arrêtaient jamais de fumer des joins et de draguer les filles de leurs quartiers, déchirés par la misère, qui tôt le matin allaient au travail ou à l’ école . Comme il ne voulait pas leur ressembler, il chercha un moyen d’échapper à leurs regards, d’éviter leurs propos blessants.
Tous les jeunes de son âge le qualifiaient de rusé, de vantard et d’ours solitaire. Que leur aurait-il fait pour mériter tous ces iniques qualificatifs, se demandait-il. Il ne trouvait aucune raison valable à cette haine de leur part, après tout chacun est libre de faire de sa vie ce qu’il veut, c’est cela la liberté. N’est-ce pas ?
Plus les jours passaient, plus sa solitude devenait son seul et unique délicieux paradis, il s’y trouvait calmement tranquille et jouissait d’une sérénité inouïe. Il s’y baignait déconnecté de leur monde. Il ne savait plus rien de ce que l’on pensait de lui, il ne voulait plutôt rien savoir. A quoi cela lui servirait ? Puis un bon matin, il les abandonna, tous, comme on abandonne une maladie méchante. Leur monde n’est pas le sien. Désormais il s’arma de sa solitude et alla droit au but loin de leur hypocrisie, de leur tartufferie et leurs façons de tisser des liens d’intérêts personnels motivés par la jalousie et la haine gratuite……
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