Je baisse les bras..Mounira Fehri

[منيره الفهري]

Je baisse les bras

Comme une vague qui déferle

Je m’écrase

Comme un oiseau, comme un merle

Je m’agite, je me berce

D’un lointain rivage

Sans contour ni visage

Dont l’odeur familière

Evoque les algues guerrières

Comme de l’eau qui défile

Je me jette, je me faufile

Je me nie, je me tais

Comme vaincue par une calamité

J’ai oublié ma cause

Serait-ce une névrose

Serait-ce la nécrose

De ce souvenir fuyant

J’ai cédé

J’ai oublié

Mon combat et ma clarté

J’ai oublié le pauvre et l’orphelin
,

Ceux qui crèvent de faim
,

Ceux qui ne sourient jamais au matin

J’ai eu peur de l’orage

J’ai craint le naufrage

J’ai oublié mes principes

Comme une dupe

Je ne suis qu’une fleur fanée

Effeuillée et piétinée

Pardon, j’ai tout laissé

Lâche et usée

Les bras, j’ai baissé




Ecrit par Mounira Fehri

[رشيد الميموني]

Pardon, j’ai tout laissé

Lâche et usée

Les bras, j’ai baissé

Soeur Mounira
Si tu as l'intention de tout lacher , de tout laisser
Je te prie de faire une exception : celle de continuer à me faire réjouir
de ces mots pleins de beauté et de douceur
Je te prie de ne pas baisser les bras dans ce domaine
car ce que tu écris nous appartient désormais

Toutes mes amitiés

[منيره الفهري]

[align=center]أستاذي الرائع رشيد الميموني

طبعا لن أستسلم...سأجيبك غدا ان شاء الله بقصيد على رجائك هذا

شكرا على كلماتك الراقية جدا جدا

إذا موعدنا غدا في قصيد آخر بالفرنسية

للرد على هاته الكلمات الجميلة[/align]

[رشيد الميموني]

شكرا أختي الكريمة منيرة ..
وسأكون في الانتظار ..
بكل المودة .

[منيره الفهري]

شكرا أختي الكريمة منيرة ..
وسأكون في الانتظار ..
بكل المودة .

J’ai oublié mes principes

Comme une dupe

Je ne suis qu’une fleur fanée

Effeuillée et piétinée

Pardon, j’ai tout laissé

Lâche et usée

Les bras, j’ai baissé

[م.سليمان]

Je baisse les bras

Comme une vague qui déferle

Je m’écrase

Comme un oiseau, comme un merle

Je m’agite, je me berce

D’un lointain rivage

Sans contour ni visage

Dont l’odeur familière

Evoque les algues guerrières

Comme de l’eau qui défile

Je me jette, je me faufile

Je me nie, je me tais

Comme vaincue par une calamité

J’ai oublié ma cause

Serait-ce une névrose

Serait-ce la nécrose

De ce souvenir fuyant

J’ai cédé

J’ai oublié

Mon combat et ma clarté

J’ai oublié le pauvre et l’orphelin
,

Ceux qui crèvent de faim
,

Ceux qui ne sourient jamais au matin

J’ai eu peur de l’orage

J’ai craint le naufrage

J’ai oublié mes principes

Comme une dupe

Je ne suis qu’une fleur fanée

Effeuillée et piétinée

Pardon, j’ai tout laissé

Lâche et usée

Les bras, j’ai baissé




Ecrit par Mounira Fehri

***

Fleur fanée, quelle est donc cette main qui a osé t'effeuiller? Quel est donc ce pied qui a osé te piétiner? i
Certes , la main d'un homme lâche, le pied d'un homme ignoble ! i
Et toi, merveilleuse Femme! rien ne te fera baisser les bras, rien ne t'effacera. Ressouviens-toi! Que tu as des principes, que tu dois vivre pour le pauvre et l'orphelin. Reprends ce que tu as laissé, le passé est passé. Vis ton jour présent, le futur est à toi . i
***
Bonne soirée Mounira

[منيره الفهري]

***

Fleur fanée, quelle est donc cette main qui a osé t'effeuiller? Quel est donc ce pied qui a osé te piétiner?
Certes, la main d'un homme lâche, le pied d'un homme ignoble!
Et toi, merveilleuse Femme! rien ne te fera baisser les bras, rien ne t'effacera. Ressouviens-toi! Que tu as des principes, que tu dois vivre pour le pauvre et l'orphelin. Reprends ce que tu as laissé, le passé est passé. Vis ton jour présent, le futur est à toi.
***
Bonne soirée Mounira

أستاذي القدير سليمان ميهوبي

أسعدني ردك الجميل جدا و حتما لن أستسلم و هذه القصيدة كتبتها ردا على قصيد
Je baisse les bras

http://www.almolltaqa.com/vb/showthread.php?74348-Pardon-mon-violon...Mounira-Fehri

كل الامتنان و التقدير لك أخي الغالي

[منيره الفهري]

و نزل الستار...و تكسرت الأمواج

و تخبط العصفور الجريح

و غاب صوته

[منيره الفهري]

وَأَلْقَيْتُ سِلاَحِي

مِثْلَ مَوْجَةٍ عَاتِيَة

أَتَكَسَّر!

مِثْلَ عُصْفُور، مِثْلَ شُحْرُور

أَقْشَعِرّ، أُمَنِّي نَفْسِي

بِسَاحِلٍ بَعِيدٍ

لاَ وَجْهَ لَهُ وَلاَ تَقَاطِيع

وَرَائِحَتُهُ الْمَأْلُوفَة

تَسْتَحْضِرُ فِي الطَّحَالِبَ الْمُحَارِبَة!

**

مِثْلَمَا مَاءٍ مُنْسَابٍ

أَنْصَبّ، أَتَسَرَّب!

أَنْكُرُ ذَاتِي، أَسْكُتُ

كَأَنَّمَا قَهَرَتْنِي كَارِثَة

لَقَدْ نَسَيْتُ حَقِيقَتِي،

هَلْ أَكُونُ جُنُونا؟

هَلْ أَكُونُ نَخَرا

مِنْ تِلْكَ الذَّاكِرَةِ الزَّائِلَة؟

**

لَقَدْ اسْتَسْلَمْت!

نَسَيْت...

نِضَالِي وَوُضُوحِي!

وَنَسَيْتُ الْمِسْكِينَ وَالْيَتِيم،

وَالَّذِينَ يُمُوتُونَ جُوعا،

الَّذِينَ لاَ يَبْتَسِمُونَ لِلصَّبَاحِ أَبَدا!

**

خِفْتُ مِنَ الْعَاصِفَة،

خِفْتُ مِنَ الْغَرَق!

نَسَيْتُ مَبَادِئِي

مِثْلَمَا مُغَفَّلَة!

أَنَا لَسْتُ سِوَى زَهْرَةٍ ذَابِلَة

نُزِعَتْ أَوْرَاقُهَا وَدَاسَتْهَا الْأَقْدَام!

**

عذْرا، لَقَدْ تَرَكَتُ كُلَّ شَيْء

مُنْهَكَةً رَفَعْتُ يَدَيّ...

وَأَلْقَيْتُ سِلاَحِي!


ترجمة سليمان ميهوبي

[حورالعربي]

Je baisse les bras

Comme une vague qui déferle

Je m’écrase

Comme un oiseau, comme un merle

Je m’agite, je me berce

D’un lointain rivage

Sans contour ni visage

Dont l’odeur familière

Evoque les algues guerrières

Comme de l’eau qui défile

Je me jette, je me faufile

Je me nie, je me tais

Comme vaincue par une calamité

J’ai oublié ma cause

Serait-ce une névrose

Serait-ce la nécrose

De ce souvenir fuyant

J’ai cédé

J’ai oublié

Mon combat et ma clarté

J’ai oublié le pauvre et l’orphelin

Ceux qui crèvent de faim

Ceux qui ne sourient jamais au matin

J’ai eu peur de l’orage

J’ai craint le naufrage

J’ai oublié mes principes

Comme une dupe

Je ne suis qu’une fleur fanée

Effeuillée et piétinée

Pardon, j’ai tout laissé

Lâche et usée

Les bras, j’ai baissé

Ecrit par Mounira Fehri

عزيزتي منيرة،

لايمكن للمبدع أن يستسلم ،ولا يحق له أن يلقي سلاحه على الأقل من أجل أولئك الذين يعانون في صمت دون أن تكون لهم الجرأة على التعبير أو القدرة على التغيير، فالأديب المبدع هو الذي يستطيع أن يستخرج معاناة الفقير والأسير ويترجم ألام القريح والجريح إلى روائع خالدة تعيش مدى التاريخ ، وإن استسلم هو فمن ذا الذي يبقى رافعا راية الأمل والحب والسلام ؟

دمت بخير ودام قلمك وهاجا

[منيره الفهري]

عزيزتي منيرة،

لايمكن للمبدع أن يستسلم ،ولا يحق له أن يلقي سلاحه على الأقل من أجل أولئك الذين يعانون في صمت دون أن تكون لهم الجرأة على التعبير أو القدرة على التغيير، فالأديب المبدع هو الذي يستطيع أن يستخرج معاناة الفقير والأسير ويترجم ألام القريح والجريح إلى روائع خالدة تعيش مدى التاريخ ، وإن استسلم هو فمن ذا الذي يبقى رافعا راية الأمل والحب والسلام ؟

دمت بخير ودام قلمك وهاجا

الغالية حور العربي
نعم يا سيدتي لن اأستسلم مهما حصل و لكن كانت كلمات في لحظة يأس
شفيت منها بسرعة
و قد كان قصيدي الفرنسي
Pardon mon violon
احسن رد على هذه القصيدة
كان مرورك مميزا كأنت سيدتي الجميلة

[منيره الفهري]

عذْرا، لَقَدْ تَرَكَتُ كُلَّ شَيْء

مُنْهَكَةً رَفَعْتُ يَدَيّ...

وَأَلْقَيْتُ سِلاَحِي!

[سليمان بكاي]

Ooooh! Quelle mélancolie! Quelle souffrance!
Allah soit loué que vous avez pu en sortir, sinon qui pourrait tenir le flambeau de la belle et sincère expression pour de bon?!
J'admire le fruit de votre plume et j'apprend .... pour toujours.
Mes compliments chère poétesse!

[منيره الفهري]

Ooooh! Quelle mélancolie! Quelle souffrance!
Allah soit loué que vous avez pu en sortir, sinon qui pourrait tenir le flambeau de la belle et sincère expression pour de bon?!
J'admire le fruit de votre plume et j'apprend .... pour toujours.
Mes compliments chère poétesse!

ممتنة لك أستاذي المترجم القدير

سليمان بكاي

لهذا الحضور العبق

تقديري و احترامي سيدي

[نعمة ابن حلام]

Je baisse les bras

Comme une vague qui déferle

Je m’écrase

Comme un oiseau, comme un merle

Je m’agite, je me berce

D’un lointain rivage

Sans contour ni visage

Dont l’odeur familière

Evoque les algues guerrières

Comme de l’eau qui défile

Je me jette, je me faufile

Je me nie, je me tais

Comme vaincue par une calamité

J’ai oublié ma cause

Serait-ce une névrose

Serait-ce la nécrose

De ce souvenir fuyant

J’ai cédé

J’ai oublié

Mon combat et ma clarté

J’ai oublié le pauvre et l’orphelin

,

Ceux qui crèvent de faim

,

Ceux qui ne sourient jamais au matin

J’ai eu peur de l’orage

J’ai craint le naufrage

J’ai oublié mes principes

Comme une dupe

Je ne suis qu’une fleur fanée

Effeuillée et piétinée

Pardon, j’ai tout laissé

Lâche et usée

Les bras, j’ai baissé

Ecrit par Mounira Fehri

Jamais une femme aussi formidable que vous n'a le droit de baisser les bras ni de se sentir vaincue... et pourtant, j'ai beaucoup aimé vos mots si beaux et si mélancoliques

Toujours au plaisir de vous lire chère poétesse Mounira

Mes sincères amitiés