FATRAS
O toi! qui, sans toit, as froid
J'admire en toi ce courage
On te tord le cou et dans la rage
Tu gardes ton sang froid
Enfant de la Syrie
Pardonne-moi
Si je ris
Et toi, plein d'émoi
Ignores si tu seras là
Cette fin du mois
T'as faim, normal, tu te bas
La faim justifie les moyens
Que veux-tu? C'est aussi ça
Vivre dans un monde moyen
Je te déçois, mère en Palestine
Je te vois pâle de vivre en clandestine
Pourtant tu lèves haut ton front
Que fripent des rides
Et moi, pauvre moi
Je me déride
Ne t'offrant que des mains vides
Saladin! Reviens
Témoin de sales radins
Des brûleurs de livres
Tu nous délivres
De ces faiseurs d'orphelins
Ces voleurs d'or, ces félins
Mohamed Chahid
Montréal, 9 mai 2015
O toi! qui, sans toit, as froid
J'admire en toi ce courage
On te tord le cou et dans la rage
Tu gardes ton sang froid
Enfant de la Syrie
Pardonne-moi
Si je ris
Et toi, plein d'émoi
Ignores si tu seras là
Cette fin du mois
T'as faim, normal, tu te bas
La faim justifie les moyens
Que veux-tu? C'est aussi ça
Vivre dans un monde moyen
Je te déçois, mère en Palestine
Je te vois pâle de vivre en clandestine
Pourtant tu lèves haut ton front
Que fripent des rides
Et moi, pauvre moi
Je me déride
Ne t'offrant que des mains vides
Saladin! Reviens
Témoin de sales radins
Des brûleurs de livres
Tu nous délivres
De ces faiseurs d'orphelins
Ces voleurs d'or, ces félins
Mohamed Chahid
Montréal, 9 mai 2015
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